Correspondance, le hasard et les poilus.

On continue, en cette année de centenaire, de marquer les liens entre jeux et grande guerre.

Les cartes de correspondances envoyées par l’âme sœur, la marraine de guerre ou la famille sont autant de moments de joie dans le triste environnement du front.

Ces cartes  portaient divers messages! Pour la plupart elles parlent de la vie au pays, véhiculent quelques mots d’amour ou de réconfort.

Sur certaines d’entre , il suffisait de piquer au hasard pour obtenir une réponse agréable (ou pas !) et pimenter un peu la vie du soldat.

Dans le langage des cartes, on dit souvent que;

le trèfle est associé à l’argent,

le pique, à la mort ou aux choses graves et tristes,

le carreau, aux événement brutaux et de changement,

le cœur, à l’Amour.

Ce n’est pas sans appréhension que le destinataire piquait une aiguille ou un poinçon (issues de sa cousette de poilu ?), les yeux fermés dans la carte reçue.

Sur celle que nous vous présentons, datée de 1916, mariage raté sort 3 fois, déception et contrariété 2 fois…

Mais, visite d’amour , réussite, démarche -voyage, et surprise agréable sortent aussi à leur tour! Qui sait? Peut être une petite permission pour retrouver sa dulcinée et mettre un peu de couleur dans l’univers gris.

pour en savoir un peu plus sur les cartes à jouer suivez ce lien …

 

Jean-Jacques

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