Elles prennent plusieurs noms selon l’époque où elles ont été produites,
Mais le principe reste inchangé. Un ensemble de 6 toupies mues et portées en mouvement à partir d’un socle commun qui par rotation leur impulse la force d’entrer en rotation.
Il est décrit dans le document suivant vantant les mérites de la toupie prolifère, ou toupie Malgache, la seule, l’originale si l’on en croit son auteur.
Les 4 dessins en décrivent les façons de l’utiliser.
Le fonctionnement et la réalisation en sont parfaitement décrit ;
Et l’original ne souffre d’aucune comparaison ou concurrence, sans aucune
Les concurrents n’ont qu’à bien se tenir.
Cette toupie rotatoire serait donc l’originale et date de 1867.
Aux alentours de 1900, est produite une copie qui fonctionne pourtant très bien, elle apparaît sous le nom de Dame Gigogne.
Elle comprend aussi six coupelles qui comportent des numéros laissant présager que l’on pouvait l’utiliser pour effectuer un jeu de type loterie ou de combinaison.
Le chiffre posé sur la table donnant la valeur et la hauteur du résultat.
Une autre toupie sur le même principe voit le jour dans les années 30, elle semble être en bakélite, et comporte elle, 7 coupelles numérotées. Une légère variante certainement liée au poids du matériau utilisé, plus léger que le cuivre.
Elle porte le nom de kangourou.
Le jeu n’est pas tout à fait le même car une variante permet de compter les points obtenus par la coupelle la plus proche d’un but défini à l’avance. Ils sont additionnés et permettent au joueur atteignant les 50 points de remporter la partie.
Un travail de correction informatique nous permet de révéler le couvercle de cette toupie « kangouroo ». Le nom de l’animal apportant une touche d’exotisme à cet objet.
Voilà donc trois modèles de toupies gigognes, créés et produites sur une cinquantaine d’années.