L’Alquerque

Bonjour,  vous étiez nombreux, aux médiévales du jardin de Baudouvin à la Valette du var, à avoir fait une partie (ou plus) d’Alquerque.

l’Alquerque est un ancêtre , proche cousin de notre jeu de dames. Il se jouait aux alentours du 12ème siècle.
Il s’agit d’un jeu d’affrontement où les joueurs doivent capturer les pièces de l’adversaire.
Ce qui est une obligation sous peine de se voir retirer son pion du jeu (« souffler n’est pas jouer! » aux dames.)
Les prises se font en sautant les pions de l’adversaire, en retombant sur une case libre juste derrière eux.
Les pions capturés sont retirés du jeu.
les prises peuvent être effectuées en tout sens, mais toujours sur une ligne droite ou diagonale, les pions placés sur les angles du plateau sont donc naturellement protégés.
la partie s’arrête soit lorsqu’il ne reste plus assez de pions et qu’ils sont disséminés sur le jeu, et l’on compte le nombre de pions restants.
Soit par la disparition d’un des adversaires, ce qui peut prendre plus de temps.

Le plateau de jeu, 24 pions 12 blancs et douze noirs

La position de départ sur le plateau;

les joueurs disposent de 12 pions chacun la disposition de départ est celle-ci.
La case centrale reste vide

Les déplacements;

un pion peut se déplacer dans tous les sens en avant ou en arrière,en diagonale mais toujours en suivant des lignes droites. Il doit se poser sur une case vide juste après le pion à capturer.

Manger son adversaire;

un pion doit manger son adversaire.
s’il ne le fait pas le pion est retiré du jeu par son adversaire qui joue à son tour.
les prises multiples peuvent être réalisées dans tous sens et priment sur les prises simples.

Bonne partie.

 

Jean-Jacques

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