Nous en avons normalement tous eu dans les mains
Que nous ayons écrit à la plume (houla!la !) ou au stylo encre, ce petit bout de papier absorbant nous a souvent sauvé la mise.
Ce papier buvard (bevere=boire) qui serait né d’une erreur d’un ouvrier papetier, ayant omis de porter dans la préparation la dose de colle utile pour réaliser un papier lisse, à vite supplanté la poudre utilisée pour accélérer le séchage de l’encre composant les pleins et déliés sur les lettres et autres documents manuscrits. (sérendipité quand tu nous tient !!)
Date de naissance vers 1880.
Il a permis d’éliminer les « pâtés «, nom donné au taches d’encre réalisées par une mauvaise maitrise de la plume, se nettoyer les doigts, éviter au gaucher de faire baver son écriture sur toute la page ou essuyer notre stylo plume martyrisé au fond de nos cartables, dans les combats de récréation ou les bousculade de rentrée en classe.
L’arrivé du stylo bille l’a relégué au placard et on n’en trouve aujourd’hui plus qu’au rayon beaux art, pour limiter les dégâts des taches d’encre de chine ou de couleur, aider au séchages des plantes pour la confection d’herbiers, atténuer et lisser les couleurs des a plats de crayons ou pastel.
Et pourtant durant des années il a été le support publicitaire pour les éditeurs de jeux et les magasins, qui pour certains rivalisaient d’esthétique.
Qu’on les récupère par l’intermédiaire de points cadeaux à découper sur des emballages, qu’ils soient distribué à des fins purement publicitaires pour faire connaitre un produit , ou imprimés pour annoncer un concours ils ont faits les beaux jours des écoliers.
Ce mode de diffusion d’information nous a accompagnés durant de nombreuses années et se trouvait dans chacun de nos cahiers.
Certains éditeurs l’utilisaient pour présenter leurs catalogues et nouveautés de l’année
Les éditions Dujardin ont été très prolixes dans le domaine
Des indications fortes utiles pour retracer l’épopée ludique d’une société.
D’un format A5 majoritairement, ils contenaient souvent une case pour imprimer le tampon du magasin distributeur.
Un moyen d’effectuer un grand nombre de tirage afin de diminuer les coûts et laisser le commerçant y apposer ou pas son tampon, créer sa carte de visite et rappeler qu’il distribuait le produit
Le buvard pouvait aussi embrasser la forme de l’emballage du produit concerné qui découvrait une belle surprise à son ouverture.
Des énigmes ou des jeux s’y trouvaient souvent pour plus d’attrait, le but étant que les enfants demandent le produit à leurs parents.
Des publicités croisées ou communes permettaient de faire de la pub, par exemple, pour un produit de cuisine et vantait un jeu spécifique. Ici la marque de levure Alsa, proposait un morceau de jeu de construction pour réaliser des jouets, les AlsaStick’s.
Le buvard comprenait les modèles à produire, pour stimuler l’imagination des enfants.
Le jeu était par ailleurs vendu en boite sous le nom de Sticky.
Du cross-marketing avant l’heure !
la collection aujourd’hui est totalement ouverte, produits, événements, publicité pure, annonce… laisse la part belle aux collectionneurs.
Sur ce site Ludocollec.com vous rencontrerez au fil des rubriques, et à titre d’illustration, des buvards imprimés de publicité, concours, catalogues, personnages en action… tous se rapportant au domaine ludique.
Pour illustration d’autre domaine, vous trouverez des buvards concernant les produits de mercerie dans la rubrique » le grenier de Colombine » sur le site de la mercerie du même nom