les modes de lancement

Les lanceurs :

Du toton

au gyroscope,

il faut toujours imprimer un mouvement pour que la masse, que représente la toupie,entre en rotation.

Pour le toton cela reste assez conventionnel, une simple pichenette imprimée entre le  pouce et, selon les joueurs, l’annulaire le majeur ou l’index, permet de mettre en mouvement celui-ci et selon sa masse, sa forme de le faire tourner plus ou moins longtemps…

En clair si vous savez claquer des doigts vous savez le lancer…

Pour les sabots et toupie de tailles plus conséquente les modes et systèmes de lancement ont évolué au fil du temps et ont souvent été impulsés par les évolutions technologiques.

Du sabot peint sur les vases antiques grecs aux Beyblades ® télécommandés les méthodes de lancement ont considérablement changées…

Le fouet : il est le complice indispensable du sabot, il permet d’initier la rotation et surtout par frappe successive de prolonger la vie de celui-ci. On en trouve d’une à 3 lanières selon les gravures et les époques.

La ficelle ; permet de lancer toute toupie, elle doit être enroulée à la base de celle-ci , le joueur doit passer le doigt dans une boucle faite au préalable et d’un geste sec vers le sol, lancer la toupie, un mouvement en arrière du bras permet la mise en rotation de l’objet en dégageant la ficelle.

Le lanceur à ficelle ;

Il en existe de toute sorte, ils sont parfois ;

Intégrés à la toupie et reste solidaires après la mise en mouvement. Le joueur doit alors tenir d’une main le lanceur et de l’autre tirer sèchement sur la ficelle et la lâcher aussitôt, la toupie entre en mouvement et la ficelle s’enroule automatiquement sur son axe permettant de relancer la partie dés que la toupie se sera endormie.

Séparables ; j’en ai recensé trois,

1) L’anneau ou le manche qu’il faut immédiatement soulever après mise en mouvement, c’est le moins pratique…

le manche est posé sur l’axe de la toupie ou est enroulée la ficelle.

artisanat France

le joueur pose l’ensemble sur le plan de jeu , tire d’un coup sec pour que la toupie se mette en mouvement et en montant la main qui tient la poignée ou l’anneau, libère l’axe de la toupie pour la laisser libre dans sa rotation.

artisanat Pyrénées

marqueterie Canada.

2) De nombreux modèles de la fin du 19éme siècles en métal  ont une poignée mobile en bois qui reste sur la toupie, la ficelle étant séparée dés la fin du lancement,

ce mode de lancement est apparut, semble –t-il pour pallier aux nombreux dégâts causés par le lancement de maladroits « casses carreaux », et permettre aux plus jeunes enfants de s’amuser avec une toupie assez statique. Tel le modèle suivant ou  la poignée permet par un système de goupille ou de circlips de laisser libre la toupie en son sein tout en en étant solidaire.

 

la poignée permet la rotation de l’axe  et reste sur la toupie, la ficelle est enroulée juste en dessous de celle ci sur une partie solidaire de la toupie.

Un coup sec met en mouvement celle ci . le joueur n’a plus qu’a lâcher la poignée.

il permet un lancement dynamique à partir d’une hauteur quelconque.

Le système à poignée, percée de part en part elle accueille l’axe de la toupie qui est lui même percé d’un trou pour y introduire la ficelle.

Le joueur glisse l’axe de la toupie dans le logement prévu à cet effet, introduit la ficelle dans son logement, fait tourner la toupie sur elle-même pour enrouler celle-ci le plus régulièrement possible.

modèle anglais                                                                                                                                                               toupie sifflante d’Allemagne

Puis, on tient fermement la poignée dans une main et l’on tire sèchement sur la ficelle. La toupie  se désolidarise de l’axe et entreprend sa course.

Ce mode de lancement à été fortement répandu avec l’avènement et la maitrise du tournage sur bois

 

 

Une variante est observée sur les toupies asiatiques en bambou, ou l’axe est souvent plus long et moins rectiligne.

Une lamelle de bambou percée d’un trou est positionnée latéralement à l’axe de la toupie autour duquel le joueur a préalablement entouré la ficelle. Celle ci est passée au travers de l’orifice tout comme un fil dans le chas d’une aiguille. Le joueur plaque la toupie contre le lanceur, tient celui-ci d’une main et tire d’un cou sec sur la ficelle, l’élasticité du bambou permet en plus de projeter la toupie au loin.

J’ai retrouvé ce mode de lanceur sur des toupies en provenance d’Amazonie et réalisés à l’aide de calebasse.

Ce principe de lancement latéral se retrouve sur les toupies dites « danseuses » ou l’axe allongé et fin se bloquerait trop facilement.

 

Toupies « à paume »

Certaines toupies dont le centre de gravité est placé très bas, sont munies d’un pivot central conséquent. Elles ne sont pas lancée à l’aide de ficelle mais comme le toton à la force des mains.

Le joueur prend l’axe de la toupie entre ses deux paumes et lui imprime un mouvement en faisant glisser ses deux mains l’une par rapport à l’autre. C’est le mouvement originel de frottement du bois qui permettait d’allumer le feu sur une écorce.

Ce type de lancement est très stable, il permet donc une maîtrise parfaite de l’axe de rotation de la toupie. Ces modèles sont utilisés souvent à des fins divinatoires ou pour réaliser des figures acrobatiques (Asie).

voila pour les plus courants…..

nous alimenterons la rubrique au fur et à mesure….des modes plus détaillées sont donnés dans des pages spécifiques, à lire en sous rubrique…

Jean-Jacques

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